Accueil > Événements > Discours du Président de l’ACNU-Grand Montréal à l’occasion de l’AGA du 19 (…)

Discours du Président de l’ACNU-Grand Montréal à l’occasion de l’AGA du 19 mai 2016

Rapport du Président de l’Association canadienne pour les Nations Unies du Grand Montréal

 19 mai 2016

Bonjour à toutes et à tous.

Je vous souhaite la plus cordiale des bienvenues à cette Assemblée générale annuelle de l’Association canadienne pour les Nations Unies du Grand Montréal.

Avant de commencer je voudrais remercier le Collège Dawson de nous avoir permis d’utiliser cette salle ainsi que le Consulat général d’Allemagne à Montréal pour le « verre de l’amitié » qui suivra la remise des Prix d’Excellence de l’ACNU –Grand Montréal.

Ce sont deux nouveaux partenaires de notre association.

La dernière année fut toute spéciale car l’ONU célébrait ses 70 ans.

L’ACNU Grand Montréal en a profité pour organiser des activités afin de souligner cet événement.

Tout d’abord il y a eu un colloque de deux jours les 21- 22 octobre 2015 qui s’est tenu en collaboration avec l’Institut d’études internationales de Montréal, sous le thème « L’ONU : 70 ans de gouvernance mondiale ».

Les panelistes provenaient du milieu universitaire mais comprenaient aussi d’anciens diplomates canadiens ayant « pratiqué » les Nations Unies.

Le mélange fut très bénéfique. Des thèmes aussi variés que la gouvernance sécuritaire et l’évolution du maintien de la paix, que l’aide au développement ou les droits de la personne et réfugiés ont été abordés. Les défis de demain ont conclu la conférence.

Une centaine de participants y ont assisté à la Maison du développement durable.

L’idée de tenir ce colloque venait de nous. Un comité y a travaillé pendant six mois mais sans l’apport de Dorval Brunelle, Claude-Yves Charron et son équipe il n’aurait jamais pu avoir lieu.

Ce colloque a été l’une des composantes de ce que je pourrais appeler la « semaine des Nations Unies » à Montréal.

Elle a commencé le 20 octobre 2015 avec une conférence au CORIM du recteur de l’Université des Nations Unies à Tokyo, M. David Malone, puis s’est transportée au colloque. Elle s’est conclue à l’Hôtel de Ville de Montréal le 24 octobre, journée internationale des Nations Unies.

En effet, le 21 septembre, suite à une initiative de notre association le conseil de ville de Montréal a adopté une « Déclaration de Montréal pour la Journée internationale de la paix et la journée de l’ONU ainsi que pour souligner les 20 ans de coopération internationale du SPVM". Il a décrété que le 24 octobre serait la journée des Nations Unies à Montréal.

Ainsi ce jour-là a d’ailleurs été hissé le drapeau des Nations Unies au balcon de l’Hôtel de Ville.

La deuxième activité majeure que nous avons organisée a eu lieu le 25 novembre avec une grande soirée réseautage. Une centaine d’étudiants universitaire ou de cegeps ont pu échanger entre eux et avec des représentants d’organisations oeuvrant à l’international.

A cette occasion un accord de coopération a été signé entre l’Université du Québec à Montréal et la Mission permanente du Canada à l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI) pour l’organisation d’une simulation de l’OACI qui se déroulera d’ailleurs en juin 2016.

Cette soirée fut un franc succès et nous comptons la répéter. Elle a su compter sur une subvention spéciale de l’ACNU nationale et une contribution en nature du Consulat général d’Allemagne. Elle n’aurait jamais pu se dérouler sans notre nouveau partenariat avec la Ville de Montréal.

A l’automne, une exposition a aussi été organisée à la Bibliothèque de la Faculté de science politique et de droit de l’UQAM regroupant du matériel audio-visuel pour célébrer les 70 ans de l’ONU. Elle a été mise sur pied par notre collègue Lucie Rebelo.

Notre vice-président, M. Gilles Gingras, a aussi fait une présentation sur l’UNESCO devant un groupe de 1,300 étudiants de l’École Cavelier de Lasalle le 14 mars.

Enfin le 24 mars dernier nous initié une nouvelle coopération avec le Conseil canadien du droit international avec l’organisation d’une conférence donnée par Me Pascal Paradis, directeur général d’Avocats sans frontière-Canada. Une soixantaine de personnes sont venus l’entendre dans une salle du Cabinet McCarthy-Tétrault.

C’est notre collègue Me Annie Lespérance qui a mis sur pied ce succès. La conférence s’intitulait : Le redressement de l’Etat de droit au Mali, en Colombie, au Guatemala et en Haïti.

Je pense que notamment grâce à ces activités l’ACNU-Grand Montréal a pris du galon et a accru sa visibilité. Une chose est certaine nous recevons d’avantage d’invitations et d’offre de partenariat.

Je fus honoré d’être invité à diverses activités publique organisées lors de la visite du Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon à Montréal en février dernier, j’y pu assister à son discours à l’Université McGill puis à une réception privée à l’OACI et à un diner en présence notamment du Premier Ministre Couillard et du Maire de Montréal.

Je dois aussi souligner que suite à sa mise en candidature par trois membres de l’ACNU Grand Montréal, Mme Louise Arbour s’est vue décerner par l’ACNU nationale le 17 mars 2016, la Médaille Pearson pour la paix lors d’une cérémonie à la résidence du Gouverneur général du Canada à Ottawa. J’y étais en compagnie de Lucie Rebelo.

L’an dernier j’avais indiqué que je voulais diminuer le volet conférences de notre programmation pour s’assurer qu’elles puissent attirer un plus large public. Ce fut certainement le cas. Toutes nos activités ont attiré un nombre accru de participants, notamment de jeunes et d’étudiants.

J’ai consacré davantage d’énergie afin d’accroître la visibilité de l’ACNU - Grand Montréal, en tirant profit de partenariats déjà en place ou en développant de nouveaux.

Certains ont été décrits déjà mais je voudrais ajouter l’Université McGill et davantage de coopération avec la Chaire Raoul Dandurand, l’IEIM et les Cegeps, dont le Collège Dawson.

Notre site web est tenu bien à jour grâce à William Grenier- Chalifoux. Il maintient aussi un site Facebook.

Je tiens aussi au courant nos membres et amis par l’envoi régulier de courriels informatifs. Nous avons aussi systématisé nos relations avec les bénévoles.

Grâce au Centre collégial de développement de matériel didactique (CCDMD) de larges pans du colloque d’octobre ainsi que la conférence de Me Paradis ont été mis en ligne.

Je ne veux surtout pas oublier la coopération avec ORBICOM, la Chaire UNESCO de l’UQAM qui nous héberge.

L’ACNU s’est aussi associée pour diffuser de l’information ou publiciser des évènements tel qu’une conférence à McGill.

J’ai représenté l’ACNU-Grand Montréal à une activité intitulée SportUNites au centre Claude Robillard qui regroupait quelques 500 jeunes sur le modèle des Jeux Panaméricains. Cette initiative de l’ACNU nationale se déroulait dans d’autres villes canadiennes.

J’ai représenté le Québec au conseil d’administration de l’ACNU nationale à Ottawa.

Enfin je voudrais mentionner que nous avons accueilli trois nouveaux membres à notre CA : M. Denys Tessier, Chris Bourne et François Taschereau.

Nous ont quitté Louise Lamarre-Proulx, Dorval Brunelle, Ahmad El Mawieh, Yves Théoret et Danièle Arnaud.

Je les remercie pour leur contribution au travail du CA.

Défis et projets

Je voudrais maintenant traiter des défis et des plans pour le proche avenir.

D’abord notre situation financière. Vous aurez un rapport financier plus complet tout à l’heure mais vous comprendrez qu’avec actuellement environ $ 3000, notre association est loin d ‘être riche.

Ce budget nous permet d’organiser quelques conférences et une ou deux activités périphériques.

Nous ne comptons que sur les donations et les nouveaux membres comme source de financement. S’y ajoute cependant depuis cette année une part des revenus de renouvellement des membres.

Le nombre de membres évolue dans la bonne direction.

Ceci dit, grâce à nos partenariats avec diverses institutions nous avons maintenu nos dépenses au strict minimum. Nous avons aussi coupé dans nos frais en cessant d’envoyer par courrier postal les convocations à cette AGA.

Avec davantage de ressources nous pourrions bien sûr en faire plus.

Voilà pourquoi le Conseil d’administration a décidé que nous pourrions désormais demander aux participants de défrayer un coût pour participer à nos activités. Elles resteraient gratuites pour nos membres et un tarif moindre serait demandé aux étudiants.

Les détails restent à finaliser mais nous pensons qu’il serait un moyen d’augmenter nos recettes.

Entretemps je vous encourage à faire parvenir vos dons en spécifiant qu’ils sont pour l’ACNU- Grand Montréal et à convaincre d’autres d’en faire autant.

Maintenant nos projets.

Pour l’automne nous recommencerons notre programme de conférences et nous comptons reprendre l’expérience de la soirée réseautage. Nous continuerons de cibler « la relève » c’est à dire la communauté étudiante intéressée par les questions internationales mais en incluant aussi le public en général.

Afin de trouver de nouveaux membres et de mieux faire connaître l’ACNU le secteur des cegeps semble prometteur et nous essayerons d’accroître nos contacts et intérêt pour l’ACNU-Grand Montréal auprès de cet auditoire.

Mais le gros projet, je pense, sera pour l’Association d’établir pour la première fois, que je sache, un « plan stratégique » afin de la faire passer à un autre niveau et lui assurer pérennité et direction.

Nous allons en discuter plus tard aujourd’hui. Ce plan devrait nous servir à mieux cibler nos objectifs et activités et à diversifier nos sources de financement.

Ce fut donc une année chargée, malgré notre budget limité, et porteuse de beaux projets pour l’avenir.

J’entame aussi ma dernière année pour ce mandat à titre de président.

Je tiens à remercier les membres du CA pour leur appui et énergie ainsi bien sûr que sur celui de nos membres et volontaires.

Un merci tout spécial à Louise Ouellet qui nous aide beaucoup au plan du secrétariat.

Je tiens à vous inviter à profiter du reste du programme après notre réunion. Je serai heureux de répondre à vos questions lors de la période de discussion.

Merci beaucoup

Mots-clés :